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Kijé
17 mai 2008

quelques notes à propos du projet : réalisation

        La technique d’animation est essentiellement basée sur la technique traditionnelle de dessin sur banc titre et table lumineuse. Mais ce projet est prétexte aux expérimentations en terme de lumière, de transparences, de superpositions... Je cherche à exploiter tout ce que le mouvement peut donner au dessin, et m’inspire de différentes techniques ( gravure, palimpseste, monotype, peinture...) que ce soit pour leur utilisation du support, de leurs outils, de leurs ingrédients spécifiques (études des encres, des huiles, de certains pigments...).
Je cherche des solutions pour quitter le moins possible le «geste» du dessin, son côté «pictural», trouver des pratiques inédites, tout en restant dans la vérité du projet : pas moins de 6000 images.

    L’utilisation de logiciels tels que Painter ou After Effect seront nécéssaires à leur tour pour le traitement de certaines images, et aussi par soucis d’efficacité.

    En terme de teintes, ce sera une gamme restreinte de noirs «colorés», tirant vers des bruns, ou des bleus. Les oppositions jour/nuit, ville endormie/cortège seront régies par la gestion de la lumière et des atmosphères (jour brumeux, nuit lunaire, cortège dans les rues sombres mais éclairées par des lampions...)

La durée est estimée entre 7 et 10 minutes.

Quelques références graphiques qui m’inspirent particulièrement pour ce projet :
«La Piccola Russia» Gianluigi Toccafondo, «Father & Daughter» Michael Dudock De Wit, «Paprika» Satochi Kon, «Le voyage de Chihiro», «Princesse Mononoké» Hayao Miyazaki, «Le petit hérisson dans la brume» Yuri Norstein, photos de New York et Chicago des années 20 à 70, «Metropolis» de Fritz Lang, «Le cabinet du Dr Caligari» Robert Wiene, Michel Gondry, William Kentridge, Stefano Ricci, Blutch, Mucha, estampes japonaises...)

La musique ne cherche pas à être complexe, mais les timbres seront déterminants.
J’ai l’intention d’utiliser majoritairement des instruments acoustiques (piano, harpe, violoncelle, alto, hautbois, clarinette...), et peut-être des voix.
La recherche acoustique comprend aussi tout le traitement des sons, que l’on dit «additionnels», mais qui seront complètement intégrés à la composition : pour l’atmosphère de la ville, par exemple, sa «respiration» via les usines, les brumes, le crépuscule, le ronronnement des hommes qui travaillent...


Quelques références qui m’inspirent pour la musique :
Sergeï Prokofiev, Joe Hisaishi ( B.O des films de H. Miyasaki), Joanna Newsom «Ys» ; Mark Hollis, Arvo Pärt, Claude Debussy, Gabriel Fauré, Henry Purcell, Maurice Ravel, Franz Schubert, J.S. Bach....

«Der Sterbende Auf der Brücke» (Jurgen Knieper), duo de harpe et de violoncelle dans «Les ailes du Désir» (Wim Wenders), est pour moi une référence : deux voies, un accompagnement simple, une mélodie limpide et vibrante, et un son d’une expressivité redoutable.



Pour la réalisation, la piste de son servira de canevas à l’animation.
Grâce aux feuilles d’expositions, le mouvement pourra être conçu à l’image près par rapports aux volontés de mises en scène. Pour cette étape, j’aimerai pouvoir constituer une équipe d’animateurs.
( animation, décors, traitement informatique ) ( 1 ou 2 personne maximum ).
  Lorsque le montage est définitif, je rassemble les musiciens pour une nouvelle session d’enregistrement, définitive cette fois, où nous rejouerions la pièce en direct sur les images ( avec les modifications dues au tournage ).
Je pense aussi à une projection publique où la musique serait jouée en direct.

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